Nous, en qualité d’êtres humains, sommes programmés pour prendre soin les uns des autres. Chaque société ressent le besoin d’apporter soutien et subsistance à ses membres. Par exemple, nous prenons soin de nos enfants et de leurs besoins jusqu’à ce qu’ils puissent prendre soin d’eux-mêmes. De plus, nous fournissons le soutien et la subsistance nécessaires aux membres de notre famille dans le besoin (particulièrement nos parents).
C’est pourquoi, plusieurs états ont introduit des programmes appelés « allocations familiales ». Ces programmes visent à fournir à chaque famille une certaine somme d’argent chaque mois afin qu’elles puissent répondre à ses besoins quotidiens en nourriture et en vêtements et ont été conçues pour les familles pauvres qui ne peuvent pas se permettre des produits de première nécessité au quotidien.
Les allocations familiales : qu’est-ce que c’est ?
Le concept d’allocations familiales a une longue histoire dans les pays européens, notamment dans les pays nordiques ; la région scandinave est connue pour son soutien généreux aux familles de travailleurs.
Une allocation familiale est un transfert en espèces inconditionnel aux familles avec enfants ou aux femmes enceintes. Il fonctionne comme un filet de sécurité pour ceux qui n’ont peut-être pas les moyens d’élever une famille et offre une protection contre les risques tels que le chômage et les faibles revenus. L’objectif de cette allocation est de fournir des ressources aux familles dans le besoin pendant qu’elles travaillent à l’éducation de leurs enfants. Cela leur donnera un filet de sécurité pendant qu’ils voyageront sur le chemin que prendra la vie de leurs enfants.
Quels sont les types d’allocations familiales en France ?
La France propose des allocations familiales depuis la fin des années 1800. Promulguées pour la première fois en 1844, ces allocations sont soit sous la forme d’un « quotient familial » soit sous la forme d’un « capital familial ». Aujourd’hui, les allocations familiales ne seront versées qu’à partir du deuxième enfant.
Il existe deux types d’allocations familiales :
- les allocations familiales de base ;
- les allocations familiales complémentaires.
Les allocations familiales de base couvrent certains frais obligatoires tandis que les allocations familiales complémentaires offrent une plus grande sécurité économique aux familles tout en offrant le même niveau d’allègements financier que les allocations de base.
Les allocations familiales françaises sont classées en trois catégories.
La première catégorie comprend les allocations familiales pour la garde d’enfants de moins de six ans, qui sont versées mensuellement. Deuxièmement, les suppléments pour les familles avec trois enfants ou plus, qui sont payés annuellement. Troisièmement, il y a les allocations pour les familles avec deux enfants, qui sont versées mensuellement et sont en fonction du nombre de personnes dans le ménage et de leur âge.
Le barème des allocations familiales en France
Pour calculer le montant des allocations familiales, le gouvernement va s’appuyer sur la BMAF, base mensuelle de calcul de prestations familiales. Cette dernière va correspondre à une somme qui va être fixée par le moyen d’un décret, et qu’on revalorisera en avril de chaque année par rapport à l’inflation.
En ce qui concerne les familles de deux enfants, pour un couple qui gagnait moins de 99 039 euros, l’allocation familiale pour 2 enfants serait en moyenne de 132,08 euros par an.
Dans le cas d’une famille de 3 enfants à la charge, lorsque le montant total des revenues est inférieur à 75 760 euros par l’allocation familiale mensuelle sera égale à 301,3 euros.
Pour une famille de quatre enfants, si le couple gagne moins de 81 587 euros par an, leur allocation familiale va s’élever à la somme de 470,52 euros annuels.
Enfin, si le foyer compte cinq enfants ou plus, et si les parents perçoivent un salaire annuel de moins de 87 414 euros, la famille pourra prétendre à une allocation familiale qui sera de 639,24 euros versés mensuellement.
Il est toutefois judicieux de noter que lorsque l’enfant atteint l’âge de 14 ans, son allocation sera plafonnée à un montant de 66,04, sauf exception pour l’aîné lorsque le foyer ne compte que deux enfants.